Le Predator X10 Tenth technology de Julien Pons :

 

C’est en me rendant sur la premiére course de la saison 2006 TT électrique de la ligue 13 à Maurin que j’ai croisé un beau chassis dans les stands et je me suis empressé de dégainer mon appareil photo numérique et avec la permission de son propriétaire j’ai pu le shooter sous tous les angles pour pouvoir vous le présenter dans cette page.

Je connaissais ce modèle pour avoir bavé dessus dans les magazines et sur les sites internet ou j’ai pu l’apercevoir mais je n’avais jamais encore eu l’occasion d’avoir ce superbe chassis dans les mains.

Le Predator est pour le moins original, il avait surpris tout le monde lors de sa premiére sortie il y a maintenant quelques années, le chassis de Julien est le tout dernier modèle de la marque britannique : Le Predator X10

Ce modèle n’est malheureusement pas distribué en France et pour se le procurer il faut se fournir directement chez le fabricant qui assure aussi la fourniture de toutes les piéces détachées de ce modèle comme des modéles précédents, pour avoir ce buggy 4x4 très haut de gamme avec son équipement pléthorique d’origine il vous faudra compter environ 600 € et patienter un bon mois, c’est le prix à payer pour avoir une voiture unique.

 

 

Le Predator c’est un look hors du commun avec sa carrosserie ultra enveloppante et son aileron avant destiné à procurer de l’appui sur le train avant.

 

On retire la carrosserie et on découvre une mécanique très spéciale avec une suspension à basculeurs unique en buggy 1/10 éme électrique, la transmission se fait par le biais d’un cardan central en carbone.

 

Vue du dessous du chassis.

 

Les amortisseurs avant sont vraiment à fleur de carrosserie, l’aileron avant donne vraiment des allures de F1 à cette auto.

 

  

Détails des suspensions à basculeurs entiérement usinées en alu et guidées sur roulements, c’est de toute beauté et le fonctionnement est ultra souple et ce sans le moindre jeu, notez les tiges d’amortisseurs MIP fournies d’origine par Tenth technology.

 

 

Vue avant et arriére des trains roulants, on constate que les triangles sont super longs et les axes de pivot de ces derniers sont très rapprochés pour assurer un fonctionnement optimal à la suspension, là aussi on note la profusion de matériaux nobles dixit son propriétaire. Evidemment chassis de compétition oblige c’est réglable dans tous les sens, le pincement arriére se régle à l’aide de pas inversé, tout semble super accessible.

 

 

Vue inférieure des triangles, ça a l’air super robuste et d’après Julien c’est bien le cas.

 

Sur le support d’aileron en plastique transparent (probablement du lexan) est montée une des rares options au catalogue du fabricant, une tige en alu qui fait office de renfort pour rigidifier le tout.

 

Une autre option montée sur ce chassis super équipé d’origine, la barre de direction en acier, le système de direction est lui aussi particulier puisque du fait de la conception même du chassis les renvois se trouvent sous le chassis en effet le cardan et les basculeurs ne laissent plus beaucoup de place.

 

Le pack d’accus positionné très en avant, au milieu du pack en 2x3 passe le cardan carbone qui d’après ce que j’ai vu est plein.

 

 

Détails du positionnement de l’électronique sur le chassis, le servo trouve sa place derrière le pack d’accus et actionne les renvois de direction à l’aide d’une longue corde à piano très rigide, le récepteur est placé juste derrière alors que le variateur est posé sur le servo.

 

Le support moteur est en alu et a priori l’entre dents se régle par excentrique un peu comme sur une TC3/4.

On voit sur cette photo que la couronne a pris mal, c’est la panne qui a coûté sa place sur le podium à Julien.

C’est une simple réflexion personnelle mais pourquoi les fabricants ne font ils pas de protection de couronne, ce qui semble presque obligatoire pour un usage loisir n’est que rarement (jamais ?) présent sur les chassis de compétition.

 

Un grand merci à Julien qui m’a permis de prendre en photo sa voiture, bonne chance pour la saison 2006 et à très bientôt sur les pistes !

 

Visitez le site internet de Julien : http://www.p-n.fr/julienpons/index.php

 

 

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