Ma Associated TC3 Team factory brushless :

 

Je vous présente donc ma touring 1/10 éme électrique, cette catégorie est aussi appelée à tort DTM, la voiture que je vous présente ici a été achetée d’occasion avec un lot de piéces et c’est donc mon premier chassis 1/10 éme électrique orienté compétition.

Après avoir cherché et pris des renseignements sur les différents chassis du marché j’ai donc décidé de m’acheter une TC3 de la marque américaine Associated car ce chassis très largement diffusé, est performant et se trouve à bon prix, dans mon cas je ne compte pas faire de courses pour le moment, c’est juste destiné à s’éclater entre potes donc l’achat d’un chassis plus récent comme la TC4 n’est pas justifié.

Cela dit ce n’est pas parce que je ne compte pas faire de course qu’on doit se traîner, j’ai donc choisi mon matériel pour avoir une petite balle, mon choix s’est orienté vers la technologie brushless pour propulser ma TC3.

L’autre critére qui m’a conforté dans mon choix c’est la prise de tête minime de ce genre de moteur avec un entretien quasiment inexistant, en effet sur un moteur brushless du fait de sa conception il n’y a aucune contrainte mécanique et donc aucune usure, du coup seuls les roulements peuvent s’user.

Je ne me voyais pas changer les charbons très réguliérement et rectifier mon collecteur comme on doit le faire avec un moteur classique à charbons (brushed).

L’autre intérêt du brushless c’est sa consommation moindre du fait de son rendement très élevé, pour le moment mon record en utilisation intensive est de 11 minutes avec des accus Intellect 3800 mA et ce en roulant sur la piste de Grammont et sa ligne droite de 80 métres.

 

Le moteur que j’utilise est un Feigao (non c’est pas portugais ), cette marque basée à Hong Kong produit des moteurs répliques des célèbres moteurs allemands Hacker, évidemment ceci à moindre coût pour des performances a priori similaires. J’ai opté pour un modèle de type 540 C50 6S pour 6 tours, il s’agit d’un 5915 KV pour 5915 tours minutes par volt.

 

Pour le contrôleur j’ai choisi un modèle TMM 12012-3 de la marque tchèque MGM Compro, ce dernier peut passer jusqu’à 120 A en continu et 150 A en pointe et ce avec un maximum de 12 éléments NIMH (14.4V) et 4 cellules Lipo (14.8V), il fallait bien ça pour ma TC3 car mon moteur brushless est donné par le fabricant pour une consommation max de 108 A en pointe, ce qui est assez énorme, j’imagine que c’est la consommation max au blocage.

Je compte en rester à 6 éléments pour le moment mais comme mon contrôleur encaisse jusqu’à 12 éléments je pourrai le monter ultérieurement sur un chassis plus lourd (monster ou TT 1/8 éme) avec un moteur plus gros de format 540 XL.

Il a l’avantage d’être réversible, ce qui est assez pratique à l’usage, fini de rester planté contre le balisage de la piste, cependant il est assez imposant mais j’ai pu la caser limite sur le chassis.

 

    

Un aperçu du moteur, au premier abord il paraît vraiment énorme mais son diamétre est standard au format 540 et les fixations sont identiques tout comme l’axe qui recevra donc des pignons classiques. Sur un moteur brushless le rotor est donc l’aimant et les bobines sont dans la cage d’où l’absence de contact entre les deux, il s’agit en gros de moteurs triphasés.

Le rotor tourne évidemment sur roulements, pour protéger le roulement arriére de la poussiére je mets un morceau de scotch par-dessus.

Autre particularité de ce moteur le diamétre des fils qui est vraiment impressionnant.

A l’usage, la roue libre est excellente et le silence de fonctionnement est vraiment très agréable.

 

    

Le contrôleur MGM, il s’agit du nouveau modèle qui est équipé de deux radiateurs pour dissiper la chaleur, il est vendu entre 20 et 40$ plus cher que l’ancien modèle sans radiateur.

Sur sa face avant on trouve quatre gros condensateurs, il posséde aussi une diode et un système sonore pour assurer le réglage de chaque paramétre.

Il peut être configuré pour une utilisation voiture ou bateau, mais aussi pour des accus MIMH ou Lipo avec coupure automatique pour sauvegarder ces derniers, comme la quasi majorité des ESC du marché il posséde un système BEC pour se passer d’un pack de réception séparé.

 

D’origine j’ai pu constater qu’il manquait un point de soudure à cet endroit, j’ai donc du jouer du fer d’entrée de jeu, pas top mais pas bien grave, tout est rentré dans l’ordre.

 

 

Aperçu du contrôleur puis du moteur une fois en place sur le chassis, j’ai du recouper les barrettes du chassis pour caser le Feigao qui est plus long qu’un 540 classique (50 mm).

 

 

Le tout a été soudé et monté en une demi heure à peine, trop pressé d’aller tester, je souderai plus tard tout en prises PK ça sera plus propre et ça me permettra de monter le contrôleur sur un autre chassis juste en débranchant quelques prises.

 

La transmission est en module 48 DP, du classique en touring 1/10 éme, le 64 DP étant très fragile on passe direct en 48 DP.

 

Compte tenu de l’aération sous le chassis prévue pour le moteur j’ai du boucher le trou avec du scotch renforcé, je n’ai pas envie de rayer la jolie cage en alu anodisée.

 

En plus de toutes les piéces du chassis Team factory en graphite et en alu j’ai la barre d’accus en alu pour refroidir un peu les accus, ils en ont bien besoin car ils sont bien chauds en fin de pack !

Le cardan central que j’utilise est en carbone, mon premier cardan carbone s’était carrément desserti, du coup j’étais en traction et ça n’avançait pas, sur le coup je n’ai pas trouvé de suite d’où venait la panne, heureusement j’en avais un second et tout est rentré dans l’ordre. J’en ai un en alu mais il était malheureusement vrillé quand je l’ai reçu, à haute vitesse ça vibrait trop.

 

 

La carrosserie que j’ai reçue avec le lot que j’avais acheté d’occase, de belles coulures, une peinture qui ne tient pas mais bon l’essentiel c’est que je la vois de loin. Depuis elle en a pris encore un peu plus, à force de taquiner les vibreurs de la piste de Grammont, j’ai eu droit à quelques jolis décollages et glissades sur le toit.

Pour le modèle c’est une Stratus 200 mm, un peu trop large pour une touring 1/10 éme car prévue pour les thermiques elle procure plus d’appui et d’aprés ce qu’on m’a dit elle me ferait perdre un peu de vitesse en ligne droite, je pense la remplacer dés que possible par une autre.

 

Sur ce genre de carrosserie on voit souvent des fissures au niveau des passages de roues, il faut les stopper avant qu’elles ne s’agrandissent plus, pour cela un dremel, deux trous et un collier et ça repart !

 

Un aperçu de l’aileron lexan.

 

A la direction je me contente d’un modeste Futaba 3003 standard, 3 Kg de couple et une vitesse correcte très largement suffisants pour avoir un train avant super vif, j’ai le diff’ avant bloqué et de l’expo à -50% à la direction ! Un petit servo ça consomme moins, c’est déjà ça de pris sur l’autonomie.

 

 

Côté réception j’utilise le récepteur de ma KO EX-1 Mars, de petite taille il trouve facilement sa place sur le servo de direction.

 

 

Détail des demi trains avant et arriére, je roule en pneus mousse 40 shores à l’avant comme à l’arriére, ça tient vraiment super bien, pour les largeurs 26 mm à l’avant et 30 mm à l’arriére, pour avoir testé les 26 mm à l’arriére, je confirme que les 30 mm tiennent beaucoup mieux !

J’ai la cale arriére de pincement en alu, il s’agit d’une option, pour le reste on retrouve les cardans alu Asso de la Team factory.

 

 

Train avant et arriére, le pare choc en mousse déjà bien naze quand je l’ai reçu est encore plus fatigué et devra être remplacé, c’est le modèle de boîte un peu trop souple à mon goût.

 

 

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